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Photos commentées

Vous trouverez ci-dessous quelques photos commentées par mes soins.

Les poulains explorent leur environnement très tôt. Les objets inanimés comme cette branche sous les pieds de la pouliche suscitent leur curiosité!Dès la première semaine de vie, le poulain essaie de brouter. Mais pas simple quand l'encolure est encore trop courte!Avec le printemps apparaissent les poulains. Les tétées sont très fréquentes les premières semaines et contribuent à créer le lien entre la mère et son jeune.Comment décriez-vous la posture du repos debout? Petit exercice avec les photos suivantes. Ici, trois chevaux dans une posture similaire, exemple de synchronisation des activités, comme pour nos chevaux au box (voir dans la photothèque).Un portrait qui caractérise bien un faciès lié au repos debout: oreilles non orientées, yeux clos ou mi-clos, lèvre inférieure pendante, encolure proche de l'horizontale.Et celui-ci, est-il au repos aussi? D'après les oreilles orientées, il est attentif à son environnement, mais déjà en train de somnoler.Ce cheval est-il au repos debout ou en observation de son environnement? Entre les deux! L'ouverture des yeux et l'orientation des oreilles fait dire qu'il observe, tandis que le reste de son corps caractérise le repos debout!Quelle est la différence par rapport à la photo précédente? regardez bien la hauteur de l'encolure: le cheval l'a relevée, il augmente son niveau de vigilance. Malgré un postérieur qui n'est pas en appui au sol, caractéristique du repos debout, il n'est plus au repos debout!Le repos couché est indispensable chez tout cheval dans les 24h que dure une journée. En hiver, vous les verrez dormir profondément aux heures ensoleillées.Si vous tondez la tête, même consigne que pour le tour du nez: préservez les poils de l'intérieur des oreilles, c'est une protection contre les corps étrangers (et les courants d'air!).Voici une tonte respectueuse du sens tactile du cheval: même si la tête est tondue, les vibrisses autour du nez ont été conservées!L'heure de la tonte a sonné pour certains chevaux. Pensez à préserver leur sens tactile sur la tête. Ne coupez pas les vibrisses, comme sur cette photo!La vie au pré est bénéfique pour tous les chevaux: pâturer et vivre en groupe sont des besoins fondamentaux. Les chevaux de concours à l'élevage des Dannes en sont un bel exemple.Pour éviter que les chevaux ne soient trop incommodés par les insectes, il est possible de leur mettre des chasse-mouches sur le front et le nez. Le besoin de se frotter la tête peut en effet être handicapant dans l'utilisation du cheval. Les mouches se mettent en particulier autour des yeux. Leur présence modifie l'activité des chevaux dans la journée: le pâturage se fera aux heures les plus fraîches (lever du jour et tombée de la nuit), quand les insectes ne sont pas de sortie.La position tête bêche permet aux chevaux de se faire chasser les mouches au niveau de la tête. Ils se mettent à côté de leur(s) partenaire(s) préféré.En période estivale, les insectes sont de sortie. Les chevaux se mettent alors au repos debout, tête bêche, par deux ou trois.Les poulains apprécient de jouer avec des congénères du même âge. S'il n'y a pas de partenaire de jeu dans leur famille, ils vont en chercher dans un autre groupe. Les adultes tolèrent ces rapprochements entre jeunes.Pendant l'hiver, ou en début de printemps, vous verrez les chevaux faire des bains de soleil, au repos debout, comme ici, ou couchés. On constate souvent une synchronisation du groupe pour les activités, même ici pour des animaux au box: tout le monde fait la sieste au même moment.Mettre une couverture part d'une bonne intention, mais elle empêche le cheval de se gratter ou de faire des toilettages avec des congénères, en particulier au moment de la mue.Avec le printemps, c'est la mue qui arrive: les poils qui ont tenu chaud pour l'hiver tombent, provoquant des démangeaisons. On peut alors observer davantage de toilettages mutuels entre chevaux, et des roulades.La neige, pour peu que la sous couche ne soit pas gelée, n'empêche pas les chevaux de pâturer: ils grattent pour accéder aux touffes d'herbe.Lorsqu'il pleut ou qu'il neige et que le vent s'en mêle, les chevaux marchent avec le chanfrein en arrière de la verticale ou sur le côté, s'ils doivent progresser face au vent.En cas de gel, si la glace n'est pas trop épaisse, les chevaux arrivent à entretenir un petit trou pour boire. Vous les verrez souvent lécher la glace car ils apprécient peu l'eau glacée.Les chevaux ont besoin de contacts sociaux. S'ils vivent en box, les sorties au paddock en groupe d'individus qui se connaissent, est l'occasion de satisfaire ces besoins.Posture très érigée (tête et encolure très hautes), corps tendu, bouche ouverte, oreilles pointées vers l'avant, ce cheval hennit. Cet appel est lié à la séparation des congénères et s'entend à plus d'1km.Ces traces dans le mur sont liées aux coups de pied de son occupant; attente de nourriture, tentatives d'éloigner le voisin de box, impatience avant de sortir sont les multiples raisons pour qu'un cheval enfermé exprime sa frustration, par exemple en ruant. Plutôt que de l'entraver (attacher ses membres) pour l'empêcher de le faire, essayer de satisfaire ses besoins devrait enrayer le problème. Offrir des sorties au paddock ou des contacts avec des congénères sont des possibilités.La position de la queue est liée à celle de l'encolure. En effet, le tout, en passant par le dos, constitue la colonne vertébrale. Si la tête est levée, la queue l'est aussi, comme sur cette photo où l'on voit ce cheval au trot, excité et se défoulant dans son pré.Ces stalles luxueuses abritaient les chevaux du château de Chaumont sur Loire. Historiquement, les chevaux travaillaient une bonne partie de la journée,  aux champs ou tirant des calèches et autres voitures. Le retour à l'écurie était alors le bienvenu car il signifiait repos et nourriture. Aujourd'hui, pour des chevaux qui ne sortent guère plus d'une heure quotidiennement, les stalles ne devraient plus être utilisées car elles limitent les mouvements des animaux (ils ne peuvent pas se tourner). Elles sont d'ailleurs interdites en Allemagne et en Suisse par exemple.Passer du temps à observer les chevaux est indispensable pour qui veut comprendre leur comportement. Assistés par des professionnels, comme ici à l'association Takh, ou accompagnés par vos lectures, vous saurez apprécier ces moments.Voici un bâtiment abritant des chevaux à l'INRA de Tours, donnant sur des paddock. Cette stabulation aérée, lumineuse, équipée de grilles pour permettre aux chevaux de passer la tête dans le couloir pour manger sans chasser les voisins, allie bien-être des animaux et facilité d'utilisation pour le personnel.Le jeune cheval de droite s'approche de son congénère la queue plaquée entre les fesses, tendant l'encolure, tête vers l'avant et bouche ouverte laissant voir sa langue (notez la commissure des lèvres tirée vers l'arrière). Il adopte la posture du snapping, supposé être une geste de soumission des jeunes vis-à-vis des adultes. Ce comportement disparaît vers l'âge de trois ans ou au moment des premières chaleurs pour les femelles.La roulade est un comportement que l'on classe parmi ceux dits de confort ou de maintenance. Les chevaux se roulent souvent après une averse, quand ils sont agacés par les insectes, quand ils muent...Il existe une facilitation sociale: lorsqu'un individu commence, les autres ne tardent pas à faire de même, au même endroit. Le rôle social de ce comportement reste à démontrer.Passer de l'ombre à la lumière demande plus de temps à la pupille du cheval pour s'adapter qu'à la nôtre. Rien de surprenant alors qu'un cheval s'arrête avant de rentrer dans une écurie, un van ou un camion, le temps pour lui de recouvrer la vue!Tous les chevaux ont besoin de se dépenser, même les plus placides comme ce trait breton! L'enfermement au box induit des comportements de défoulement quand le cheval a de nouveau la possibilité de bouger.A pied comme en selle, le cheval est sensible aux postures, mouvements et même aux ressentis de l'être humain. Amusez-vous à regarder cette image et la suivante et vous remarquerez que l'attention du cheval est en miroir de celle de son lad!A pied comme en selle, le cheval est sensible aux postures, mouvements et même aux ressentis de l'être humain. Amusez-vous à regarder cette image et la précédente et vous remarquerez que l'attention du cheval est en miroir de celle de son lad!Les morsures restent des comportements rares dans le répertoire des chevaux. Ils privilégient les menaces et évitent ainsi de se toucher, préférant s'éloigner avant. Ce genre de manifestation se produit en particulier au printemps chez les étalons (comme sur cette photo).L'oeil humain retient davantage les contacts physiques entre les animaux ou les comportements spectaculaires comme les morsures et les ruades, plutôt que les comportements calmes. Le fait de se tenir à proximité d'un congénère est probablement plus significatif sur le long terme qu'un coup de dent...Les ruades surviennent en cas de défense (comme ici où le cheval pare une morsure) et parfois d'attaque. Néanmoins, ces manifestations restent rares dans le répertoire comportemental; les chevaux privilégient les menaces. Une fois la hiérarchie établie, les conflits sont rares.Dans le jeu, les oreilles ne sont pas couchées, comme ici pour ces morsures entre jeunes mâles de deux ans.Lorsqu'ils jouent, les mâles se mettent souvent à genoux pour protéger leurs membres des morsures du partenaire. Ces postures s'observent également pendant les combats.A l'état naturel, les étalons passent par une phase de développement social avec d'autres mâles. Ils vivent en groupes de mâles célibataires quand ils quittent leur famille, vers l'âge de 3 ans.Le champ de vision du cheval est quasi panoramique du fait de la position latérale de ses yeux. Où que l'on se place par rapport à lui, il est capable de nous voir et s'il ne peut pas (juste derrière sa queue par exemple), il peut légèrement tourner la tête pour compenser.Il a été démontré qu'il ne faut pas forcer les contacts avec un poulain mais qu'il vaut mieux le laisser s'approcher. Le modèle de la mère peut faciliter la relation à l'homme, ou au contraire, la compliquer!Une posture se décrit avec un ensemble de signaux: la tonicité du corps, le mouvement, la position de la tête par rapport à l'encolure, la dilatation des naseaux, l'ouverture des yeux, la position des oreilles... Alors celui-ci, que vous inspire-t-il? Repos ou agitation?Le coup de pied des antérieurs s'accompagne souvent d'un couinement (squeal en anglais). Il porte rarement atteinte à l'autre cheval mais gare à la personne qui se trouve près des antérieurs quand deux chevaux se sentent nez à nez, ils ne prendront probablement pas le soin de vous éviter!Chez les chevaux domestiques comme sauvages, le jeu simulant des combats est fréquent chez les mâles, castrés (hongres) ou non.Les chevaux ont l'odorat bien développé et ils sont capables de repérer des choses intéressantes à une certaine distance. Par ailleurs, ils développent certaines habiletés à manipuler des objets comme des seaux, loquets, sacs... Alors il ne faut pas trop les tenter !Un filet à foin permet d'augmenter le temps d'alimentation du cheval, au box ou au paddock. Ce dispositif est également un moyen de mettre à disposition du foin à volonté sans trop de perte et en évitant que les chevaux goulus aient de grosses rations de foin.Ces deux étalons se croisent. Notez la posture érigée de celui de droite. Par ce simple redressement de son corps, l'autre étalon sait que s'il s'approche, il risque de se faire attaquer.Le toucher chez le cheval est bien développé au niveau de son nez, en particulier par ses lèvres. Même s'il ne voit pas juste sous son nez, il est capable de prendre de toutes petites choses grâce à ses poils tactiles qui repèrent le relief et sa lèvre qui fonctionne comme une sorte de main. Voyez cette châtaigne au milieu des gravillons : le cheval s'en saisit sans difficulté !Le cheval est plus sensible que nous à certains éléments visuels comme les contrastes et les ombres. Il est normal qu'un cheval hésite ou tente de sauter ces ombres au sol. Les bovins ont le même type de réaction que l'on trouve souvent incompréhensibles.Cette posture s'appelle le flehmen. Le cheval, quel que soit son âge ou son sexe, adopte cette posture pour analyser une odeur. Il emprisonne l'air dans sa cavité nasale en bouchant ses naseaux avec sa lèvre supérieure et un organe spécialisé, l'organe voméronasal ou de Jacobson, permet d'identifier les molécules chimiques qui composent une odeur. L'étalon le fait souvent en présence d'urine de jument pour détecter les chaleurs.Lorsqu'un cheval repère un élément de son environnement qui l'intrigue, il oriente son attention vers celui-ci : d'abord les oreilles puis le regard et éventuellement il se tourne vers l'objet de sa curiosité. Selon la nature de cet élément, il s'approchera ou prendra la fuite ou reprendra son activité (brouter par exemple).En hiver, nombre de propriétaires de chevaux mettent des couvertures aux chevaux qui vivent dehors. Pourtant, leurs poils poussent et les protègent efficacement du froid, même par -20°C.Ce ventre rebondi est celui d'un étalon de Przewalski. Remarquez la similitude de couleur entre sa robe et la végétation. Un camouflage efficace dans son habitat : la steppe.Lorsqu'il a neigé, les chevaux grattent avec leurs pieds ou leurs lèvres pour dégager l'herbe.Des éléments de l'environnement en mouvement peuvent être plus perturbants que des objets immobiles de couleur vive. Ces kayaks rouge et jaune immobiles sont probablement moins effrayant que s'ils se déplaçaient à la surface de l'eau.